Le DICRIM (Document d’Information Communal sur les Risques Majeurs) est un document réalisé par le maire dans le but d’informer les habitants de sa commune sur les risques naturels et technologiques qui les concerne, sur les mesures de prévention, de protection et de sauvegarde mise en œuvre ainsi que sur les moyens d’alerte en cas de survenance d’un risque. Il vise aussi à indiquer les consignes de sécurité individuelles à respecter. L’ensemble des dispositions réglementaires concernant le DICRIM est aujourd’hui codifié au Code de l’Environnement (CE), articles R125-9 à R125-14. Elles sont complétées par le décret n°2005-233 du 14 mars 2005 relatif à l'établissement des repères de crues et par le décret n°2005-1156 du 13 septembre 2005 relatif au plan communal de sauvegarde.
Le contenu du DICRIM
De manière générale l'information donnée au public sur les risques majeurs comprend :
la description des risques et de leurs conséquences prévisibles pour les personnes, les biens et l'environnement,
les événements et accidents significatifs survenus dans la commune (circulaire du 20 juin 2005),
l'exposé des mesures de prévention de protection et de sauvegarde répondant aux risques majeurs susceptibles d'affecter la commune, notamment celles établies au titre des pouvoirs de police du maire,
les consignes de sécurité devant être mises en œuvre en cas de réalisation du risque,
Le cas échéant, le DICRIM doit aussi contenir les informations suivantes :
les mesures du Plan Communal de Sauvegarde
la carte communale relative à l’existence de cavités souterraines ou de marnières dont l’effondrement est susceptible de porter atteinte aux personnes et aux biens.
La liste des repères de crues avec l’indication de leur implantation ou la carte correspondante (article 5 du décret n° 2005-233 du 14 mars 2005 relatif à l'établissement des repères de crues).
les règles d’urbanisme dans le cadre du Plan Local d’Urbanisme (PLU).
les éléments relatifs au Plan Particulier de Mise en sûreté
Réaliser un DICRIM est donc un exercice complexe puisqu’il faut aborder de nombreux sujets, parfois complexes, tout en restant synthétique pour ne pas décourager le lecteur.